Sans alcool - musiqué par Eric le noir

Sans alcool
musique et voix Eric le noir


Sur un coin de papier
Je vois bouger les sons
J’entends le parolier
Qui sort son diapason

Maintenant ça va mieux
J’ai rangé les outils
Enterré les p’tits vieux
Qui encombraient ma vie

Celle de ceux qui m’entourent
Mes amours mes chéris
Tout un monde à rebours
Cet enfer en sursis

Sans alcool
Sans misère
Sans picole
Sans désert

Rouler entre deux lignes
De pointillés tremblants
Surchauffer tous les signes
De mes deux yeux errants

Montagne russe et voltige
Le plancher qui s’en va
Retour d’enfant prodige
J’arrive ne bougez pas

Rouler sur les cadavres
Glisser dans l’escalier
Rechercher tous les havres
Des alcools étoilés

Sans alcool
Sans misère
Sans picole
Sans désert


Des secrets éphémères
Aussitôt repérés
Désillusion amère
Fins de rêves éclatés

Jouer à la roulette
De l’accident certain
Enfin régler sa dette
De son monde en déclin

Arrêter seul de boire
En être heureux et fier
Recommencer l’histoire
Sans cette vie d’enfer

Sans alcool
Sans misère
Sans picole
Sans désert

superbe ce texte! j'adore les images... j'applaudis le sujet... c'est vif et défendant. vite à entendre!

D'abord l'enfer du sevrage.

Mais je sens aussi l'enfer qui a provoqué l'addiction en arrière-plan.

En tous cas, un texte bien dense qui ne laisse pas indifférent.

Les p'tits vieux encombrants enterrés... leurs fantômes planent encore dans tes mots.

L'enfer en sursis... Malade à jamais. L'épée juste là, au-dessus.

Rouler sur les cadavres, glisser dans l'escalier... Gina chantait "Et sa bouteille s'est pas pétée" !

Arrêter seul ? … Pas si seul puisque les lecteurs, les témoins, sont peut-être aidants, même silencieux et troublés.



Sans alcool, la fête est plus folle !

Merci à tous deux vos mots me touchent

Cette chanson est forte, et grave...
Dans ce refrain qui revient, qui redonne le sens de l'histoire,
des pensées de vertige et d'espoir à la fois, tout en repoussant le sombre vers le fond du décor.
Des paroles mouvantes : 'les pointillés tremblants', 'le plancher qui s'en va', 'rouler sur les cadavres', 'glisser dans l'escalier'...
J'imagine le personnage dans son propre conflit, s'accrocher à des mots qui peuvent le sauver.
Le drame de l'alcool ne doit pas être jugé, mais tenté d'être compris,
comme un sos adressé à soi-même...

Ce texte m'a touchée.

Entre les lignes qui hésitent encore à trouver l'équilibre, un homme entre deux vies qui cherche le sien. La parole juste est comme un fil qu'il ne faut pas lâcher.

Wouahoo, quelle chanson !
Jusqu'au dernier refrain...

Comme d'hab, Eric entre dans la peau et l'âme de celui qui se confie...

Un très très grand bravo pour cette interprétation,
Bipol et Eric, c'est super !

J'adore...Merci Eric

Je trouve que la musique et l'interprétation sont excellentes

Et m'entrainent vers mon ressenti

Vraiment réussi !

L'interprétation est d'une dignité remarquable... Je n'ose parler de sobriété ici !

Juste exactement ce qu'il faut : un travail d'orfèvre dont l'apparente simplicité est l'écrin.


Bravo, messieurs ! Beau travail.

et moi qui voulait l'entendre! je suis servie...cette chanson est prenante au possible...une force en plus au texte qui l'est déjà! j'admire Eric pour ce pouvoir qu'il sait donner aux mots comme s'ils lui parlaient...un grand tour de magie...et au moins une salle d'applaudissements.

avec des accents Régianni dans la façon ... qui laisse prendre le temps ...appuie sur les syllabes ...et joue de gravité ... pour faire résoner ... failles-sensibilités..

Une musique en appui en notes de "piano" où les doigts semblent lourds pour mieux centrer l'idée ... du coté "sans picole" ... et éthérer l'histoire ... d'appuis de désespoirs ...


Chapeau bas !


denis

tres belle chanson de notre ami ricou qui sert ici un texte sublime
avec toute l emotion qu'il faut bravo au zycos et surtout a l auteur qui nous deverse la un flot de belles images
sur un sujet difficile et traitté avec justesse

Ces mots-là, notamment, sont ciselés comme j'aime.
Fins et délicats, forts aussi, empreints de cette fibre poétique que j'affectionne , magistralement relayée par Éric.
Le sujet est sensible, mais tes vers à toi sont élixirs ,ici...et je consomme et applaudis...sans modération...

des images mises en musique joli joli Gaston

Une musique pleine de sobriété, pour des vers enivrants...

Bel assemblage des deux !

Belle chanson ...
bravo à tous les deux

Accroché par un texte grave,juste et rempli d'émotions et,surtout sans pathos,j'apprécie le travail d'Eric qui a su lui donner avec talent l'ampleur qu'il mérite.Quequ'un a parlé"d'accents à la Reggiani",je confirme.Bravo à tous les deux,excellent moment.

waouuuuuuuuuuuu!

Quel texte!Bouleversant...et encore une fois ,Eric fait mouche avec son interprétation, pleine d'émotion ......

Un très beau moment...merci !


Magnifique chanson....un immense

MERCI à tous

Et surtout à Eric qui m'a touché

Quand l’alcool sans mesure porte son poids de malheur, ou comme l’écrivais-je il y a bien longtemps dans mes « mémoires outre-utérines », « liquides alcoolisés, volez vous donc nos âmes ? » et comme je le chantais : « j’ai bien essayé la bouteille, l’ivresse est au bout du goulot, mais les lendemains sont pareils, à la veille parole de poivrot… » Bref il fallait ce texte pour que je replonge, toute honte bue, dans cet univers qui vous fait marcher de travers. Du vécu…oui bien sur ! Du mal vécu…et bien plus…Une manière d’exorciser le mal ? Pourquoi pas ! Bipol est passé par là, et je trinque à sa santé ; une nouvelle foi, pour éviter les crises, du courage, et plein d’amour autour !
Mademoiselle Libreplume, vous fûtes une des premières oreilles attentive à ces états d’âmes musicalement exprimés, et vous dire que vos commentaires m’épatâtes sur le chant.
Merci Madame Garance, je suis votre obligé
Mon cher Mac, l’orfèvre rit de son travail, comme le gendarme pleure sur ses bijoux de famille, qui lui furent saisis au marché de Brive la Gaillarde. (Excuses moi c’est l’effet petit pouce !)
Milady l’attendait, la voila servie, elle a apprécié, j’en suis ravi ; la salle peut se rassoir.
Denis, son œil et son oreille qui discernent tout…le peu de note au piano lourd et désaccordé…une symbolique. Un doigt de Reggiani là-dessus…enivrant !
Tu l’as dit Fouzhi, un sujet bien traité ; quand le verre rend solitaire.
Merci Jeff , fait tournée, sans modérer.
Gaston : à ta santé qui m’est chère !
Merci GLB, je sais que c’est sincère, tu n’es pas un pilier de bobards.
Merci Pierre et Claude ; les deux apôtres du bon goût.
Araaaa c’est trooooop…mais l’émotion était vraie en chantant ce texte de Bipol, comme quoi la sincérité paie quelquefois.