aimé vraiment

Silence repeint au vitriol
sur ces pavés cradingues
si je me ramassais ce serait drôle
tout cramé au fond de mes fringues

Avec l'air pur des sous-sols
dans nos artères climatisées
où quelques paumés de haut vol
en atterrissage forcé

Qui se délitent et se pavanent
dans  le reflet de leurs miroirs
com' des vieux princes qui se fanent
perdus au fond de leurs histoires

Des lampadaires qui rendent l'Âme
aux abords des boulevards
le charme scintillant d'une lame
perçant le cœur de nos amours

La solitude qui me dévisage
qui me promet bien des désirs
dans son interminable voyage
sur les terres arides du plaisir

Ces mots qui se dénouent trop tard
au frisson lointain de ses dentelles
pleurant miroir mon beau miroir
quand viendras-tu me parler d'elle ?

Et au bout de quelques temps
et au bout de quelques temps
pourrons-nous aimer vraiment ?

Et au bout de quelques temps
et au bout de quelques temps
pourrons-nous aimer vraiment ?

Et l'on espère réussir sa sortie
en balançant un dernier coup d'aile
de mettre un peu de poésie
sur nos faiblesses éternelles

On laisse au mur quelques lézardes
comme une preuve du temps qui passe
et nos souvenirs qui musardent
finissent toujours dans une impasse

On ne laisse jamais rien sur les rives
du grand fleuve qui nous emporte
peut être une aurore qui dérive
sur le courant des amours mortes

Et au bout de quelques temps
et au bout de quelques temps
pourrons-nous aimer vraiment ?

Et au bout de quelques temps
et au bout de quelques temps
pourrons-nous aimer vraiment ?

ses mots qui se dénouent trop tard
au frisson lointain de ces dentelles
pleurant miroir mon beau miroir
quand viendras tu me parler d'elle


C'est cette chanson triste que l'on entend de temps en temps et qui ccafarde un peu

comme toujours ces situations tu les décrits avec les mots justes qui toouchent

des lampadaires qui rendent l'Ames
aux abords des boulevards
le charme scintillant d'une lame
perçant le cœur de nos amours

Tu restes égal à toi-même  et j'ai été heureux de te lire à nouveau

Amitiés et Accolade GdGN Gastounet


:4/5: NOTE

J'aime beaucoup cette très belle description d'états d'âme.

Je suis fan de cette strophe :
"La solitude qui me dévisage
qui me promet bien des désirs
dans son interminable voyage
sur les terres arides du plaisir"

Mais je crois que je suis fans de bien d'autres strophes encore, finalement... Bravo
:4/5:

Woaw ! C'est du puissant, poétique à souhait comme je l'aime.

Très beau texte, très agréable à lire (comme un poème) mais à chanter j'en suis moins sûr, tout n'est pas hyper musical, ça dépend très fort d'un vers à l'autre, sinon j'aurais mis 5 crayons pour l'inspiration et la force d'écriture.

Un truc pour travailler la musicalité (mais peut-être l'utilises-tu déjà?): moi j'écris toujours mes textes sur une musique, même si ce ne sera pas la définitive, ça peut même être une mélodie existante, mais ça oblige à s'assurer que chaque vers est parfaitement adapté à une mise en musique.

Tout texte est "chantable" dans l'absolu mais personnellement je vise (de plus en plus) la musicalité parfaite, ça doit couler tout seul sans le moindre accroc. Si une phrase accroche, je la barre et je recommence.

Mais cette petite remarque en passant ne doit pas faire oublier mon "woaw" en début de com !

:4/5:

Je classe ce texte dans mon tiroir "Thiéfaine et autres excellents claqueurs de mots".

... ça sonne, Fouzhi.

... ça image, Fouzhi.

... ça retourne le cœur, Fouzhi.

Tout bon pour moi : un plaisir multiple à lire !

Et j'ai déjà vu les dégâts d'une chute sur un liquide corrosif... Je projette exactement ! Et pas forcément dans une enceinte industrielle, ça peut arriver dans une cuisine !

Bravo, Fouzhi !

:5/5:

aimé vraiment , c'est ce qui me caractérise à la lecture du texte .

poesie et sincérité qui se dégagent pour moi !

bravo ...

:4/5:

Un bel écrit sur le cheminement du long fleuve tranquille (pas toujours...) avec de belles images très représentatives d'une certaine vision.

Mon coup de coeur :
On ne laisse jamais rien sur les rives
du grand fleuve qui nous emporte
peut être une aurore qui dérive
sur le courant des amours mortes

:4/5:

Tout un univers poétique de belle amplitude qui mériterait d' être retravaillé de façon plus parlante avec un fond musical. Je rejoins tout à fait le commentaire de McDuffe.
:4/5:

J'adhère au texte qui interroge sur le sens d'aimer vraiment.De beaux passages et de belles trouvailles. :5/5:

Bonjour Fouzhi
Quelle force dans tous ces mots assemblés pour ce besoin de dire, de crier et même de chanter ses tripes.
Bravo
A+

Je note 5/5

c'est du bon fouzhi

:4/5:

Ce texte a obtenu deux fois 5 crayons et sept fois 4 crayons.
ce bilan lui confère le privilège d'être archivé, avec ses commentaires, dans la nouvelle rubrique d'archive, qui plus est avec la mention "bien" du Crayon du Parolier, au vu de ce bilan très positif.
Bravo et félicitations!



PS. Il existe trois mentions particulières:
"mention bien" , " mention très bien" (Qui déclenche l’application de la vignette Coup de Cœur décernée par le forum, et enfin: "mention major*" qui est décernée lorsqu'un texte n'a reçu que des 5/5. Dans ce cas, le texte et/ou la musique sont, en plus de leur archivage, mis à l'honneur sur le site pendant quelques jours (audio écoutable sur l'index, publicité faite à l'auteur et/ou au compositeur, etc...)