L'étoile - musique Eric le noir

L'étoile



Un rhume mal soigné,
A l'entrée de l'hiver,
De moi t'a éloignée
Et je vis un enfer;
J'ai perdu le sommeil,
Je n'ai plus goùt à rien
Et je suis tout pareil
A un qui n'a plus rien;
Nous parlions d'avenir,
J'avais ta confiance,
Il me semblait tenir
La plus belle des chances.

Souvent tu me disais
Je serai une étoile,
Souvent tu me disais
Je serai une étoile.

Depuis je cherche au ciel,
Laquelle de ces fleurs
M'apportera le miel
Pour calmer ma douleur;
Il y en a des milliers ,
Aussi j'attends un signe
M'aurais tu oublié
Calamité insigne;
Je ne peux pas le croire,
Je sais que tu es là,
Et je sais bien qu'un soir
Je dirai:te voilà

Souvent tu me disais ,
Je serai une étoile,
Souvent tu me disais
Je serai une étoile.

Ou bien décroche toi,
Fais moi ce privilège,
De tomber prés de moi
Comme un flocon de neige;
Et je serai celui ,
Amoureux d'une étoile
Qui boudera les nuits,
Nuageuses ou sans voile.
Et tout comme Pierrot
Faisant des pantomimes,
Je serai tout fierot,
Retrouvant ma colombine.

Souvent tu me disais
Je serai une étoile,
Souvent tu me disais
Je serai une étoile.

Je ne vis qu'au grand air,
Je ne me couvre pas,
Je brave les courants d'air,
Je voudrais prendre froid.
La médecine fait des erreurs,
Elle confond parfois
Le foie avec le coeur,
Ce serait bien sur moi.
Ce risque je l'assume,
Je voudrais pour une fois
Contracter ce mauvais rhume
Qui m'emporterait vers toi.

Souvent tu me disais,
Je serai une étoile
Et si je te disais...
Moi aussi je suis une étoile.

Ton texte, Claude, n'a pas eu le temps de prendre la poussière dans les rayons des archives !


Voilà tes mots envolés vers l'univers ... Une chanson troublante et douce, comme une prière ...

Et monsieur le noir, messager parmi les étoiles ... ?
Sa musique et tes mots semblent si bien ensemble dans ce voyage.

Bravo à tous les deux

UN très joli cadeau musical à ton beau texte mon ami Claude bravo gaston

J'aime beaucoup cette mise en musique , l'orchestration est ( comme toujours chez Eric ) nickel , et une voix ...
C'est vraiment une très bonne chanson , pour moi .

Bravo à tous les deux !

Pierre

LBP:c'est vrai qu'il ne sent pas le renfermé;peut ètre a t il été chouchouté par"la femme de ménage"?Il faut que je le redise à Eric,sa melodie correspond à l'idée que je me faisais de l'ensemble chanté.Merci Mireille.

Gaston,Pierre ctrb/Merci d'ètre repassé,mais surtout que vos éloges aient pour cible Eric(qui a su habiller ces quelques lignes),j'ai eu ma ration précédemment.Oui Gaston c'est un beau cadeau.

épinglée aux chapitres de notre Rico ricochant ... et qui se laisse écouter ... pour notre plus grand plaisir ... juste sous les étoiles ... même si c'est le matin ...

les mots vont devenir manquants ... pour pouvoir tout en dire ... sans faire répétition sur les talents de mise en zik ...

je voudrais donc juste signaler ici ... cette façon de décaler ... le ton de la 2e partie refrain ... pour faire monter en puissance l'image ... en allongeant les sons ... ça s'appelle " interpréter"... et c'est encore fait ici ... avec un incroyable talent ...

Chapeau ... et félicitations aux deux artistes ...

denis

J'osais pas le dire (à cause de mme scoumoune) mais lorsque j'ai lu ce magnifique texte... je me suis pensé: "voilà un travail pour Zorric". Je ne soulignerais pas l'interprétation comme l'a si justement pointé Denis... mais la belle progression musicale qui accompagne les mots. Un petit quelque chose de Ferrat me fait sourire car j'avais aussi pensé ainsi à la seule lecture du texte

Bravo à tout les deux... le plaisir est pour nous.

Denis:Les auteurs fournissent la matière première,mais la touche artistique
revient au compositeur interprète;merci pour lui.

Fun66:Inutile de te dire que je ne m'attendais pas à ce choix;la patience est une vertu.Voilà c'est arrivé,j'ensuis ému autant que tu peux avoir pris de plaisir à l'écoute.Merci

Niveau texte, j'avoue que ce côté décalé du mauvais rhume por enchaîner après sur un texte poétique - amoureux, ça m'a pas mal plu.
niveau musique, j'aime comment la chanson, très bien arrangée va crescendo, sautille tout en étant douce et nonchalante.
une réussite pour moi

salut claude
le lucky lucke du manche a six cordes a encore fait des siennes
le texte et poignant
et je pense que le ricou a degainné une fois de plus dans le bon sens pour faire vivre tes mots

tres bon reveil dominical avec cette belle chanson

bravo a vous deux

je trouve le texte très touchant, vraiment.
une déclaration post mortem en somme
une bien belle preuve que l'amour porte à la vie
bravo à vous deux

bravo à celui des mots
bravo à celui des notes, de la voix

@ Claude : j'ai déjà dit tout le bien...

@ Eric : même si ça fait " émission de télé "... tu as un sacré putaingue d'incroyable talent !

Cher Claude, j'étais déjà admirateur de ces mots. Bah... Je confirme !

Cher Black Eric, je peux te dire que - ici - j'aime ta flûte de pan bizarre qui sonne en intro comme des souffles en goulots de bouteille...

Une pulsion tout à fait efficace ! Tu entraînerais dans tes notes Ferrat s'il était encore vivant et Perret s'il était encore Perret.

J'aime cette chanson. LE tube de mon dimanche !

BRAVO !

MHP:merci d'ètre repassé,et surtout merci à Eric pour sa prestation.

Librétoile , voila qu’t’es galactique , bon voyage avec le cosmique troupier.
Gaston et Pierre : toujours ravi de toujours vous plaire.
Denis :je finis par rosir grave, mais je garde. Cette envie de porter des mots qui porte ses fruits, ça me porte aussi !
Fun : tu penses donc je suis, ta pensée. ; élémentaire mon cher Pascal ! et le petit peu de Ferrat c’est déjà bien grand pour moi : je garde, comme tout ce que Charidit , je garde aussi !
Tant mieux si j’ai bien démarré ton dimanche mon Fouzy Jumper !
Spasiba camarade fredouebskoff
Furbo : Je suis satisfait d’avoir donné de la voix et prêté des notes pour cette déclaration de Claude, et tu l’as bien senti.
GlB : t’as toujours un sacré putaing de bon jugement
Mac : tu as du nez ; c’était bien un bottle sound, le château margaux 47 que j’ai débouché et bu à la santé de Jeff, pour Ferrat je persiste et re-signe, pour Perret, je m’en suis aperçu après , cet arrière goût d’Estelle…un bon cru !
Merci Claude de ta compagnie pour ce voyage d'outre temps!

Eric:je levais la tète pour voir mon "étoile",ta mélodie et ton interprétation m'ont fait m'envoler et depuis je la touche;merci encore.

cette chanson me fait penser au paysage de nuit...tout doux, la nuit arrive sur la colline...on regarde devant...une lumière, puis deux...puis la deuxième partie, tout s'allume...les loupiotes par milliers...de quoi rester bouche bée devant le spectacle... avec ses deux étoiles....un grand bravo! ça me plai beaucoup...

Je ressors très ému de la lecture de ce texte.
La pénibilité du deuil est ici l'axe central d'un texte magnifique, à la fois de force et de pudeur.

"Je ne vis qu'au grand air,
Je ne me couvre pas,
Je brave les courants d'air,
Je voudrais prendre froid.
La médecine fait des erreurs,
Elle confond parfois
Le foie avec le coeur,
Ce serait bien sur moi.
Ce risque je l'assume,
Je voudrais pour une fois
Contracter ce mauvais rhume
Qui m'emporterait vers toi."

Je ne sais si c'est autobiographique, mais en tout cas, c'est somptueux.
Touché-coulé par ta plume, Claude.


(Je vais écouter...je reviens..)

La mise en note porte l'hommage avec délicatesse, la profondeur émotionnelle est bien là et pourtant le dosage subtil permet une écoute qui ne soit pas trop chargée d'affect...en clair: une interprétation idoine, comme souvent.
Bravo Éric.

C'est malin, vous deux!....vous m'avez fichu le bid 'en mélancolie'...!

Jeff:Merci pour ce commentaire chargé d'émotion,je ne pensais pas t'atteindre à ce point.Non il ne s'agit pas de moi dans ce texte mais ,comme souvent d'imagination ou de situation environnementale.Quant à la pudeur,j'essaie,qu'il s'agisse de textes "osés"ou "durs"de faire bon ménage avec elle,c'est un choix; "écraser",n'est pas dans ma nature.merci encore,j'apprécie fort ton passage;Claude

Je suis presque soulagé que ce texte soit donc une projection de parolier, et non un vécu...quant au brio de cette écriture, il n'en est que plus remarquable.
Amicalement,
Jeff