j'entends ,j'écoute (musique)

par laurent.agathe Ven 27 Mar - 14:55

https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=CpAK52odN-w&list=UUnPIMv-UmY2rfPmYwPAIMSA
je la chante ainsi mais si il y a preneur ?

j'entends ,j'écoute

j'entends ,j'écoute ce son de cloche
le vent le porte à mes oreilles
il me transperce en vibration
jusqu'à la pointe de mes orteils

C'est une douce cacophonie
qui vient de loin et m'accapare
et elle me joue l'hymne à la vie
et signe l'heure du départ

Sur ce matelas verdoyant
j'admire le ciel de coussins blancs
des formes ,des yeux en formation
les séraphins bien accueillant

En vadrouille dans cette ascension
je peux planer et survoler
j'en ai la trouille et des frissons
tel un oiseau le coeur léger

Je vis comme un reve éveillé
à l'abri dans ce corps éthéré
j'ai une vision panoramique
à 360 degrés

Je ressens une impression
de mon vécu en déjà vu
prémonition fabulatrice
de ce pouvoir d'attraction

J'entends ,j'écoute ce son de cloche
et le vent souffle sur mon visage
comme une pierre qui ricoche
il vient m'extraire de mon voyage

Mais pour revenir à terre
c'est un duel un bras de fer
car le retour en arrière
à comme un avant gout d'enfer

par libreplume Sam 28 Mar - 10:31

J'aime à imaginer le moment de sieste, allongé dans un pré, le regard tourné vers le ciel
en train de rêver...

Rêver d'une trêve, d'un droit de décrocher un instant,
d'une quête de paix peut-être illusoire,
s'accorder le droit de poser le plomb le temps d'alléger l'esprit,
se permettre une envolée vers la poésie pour se ressourcer...
avant de reprendre le collier... et recommencer.

j'apprécie ces expressions :
"Je ressens une impression
de mon vécu en déjà vu"
ou encore
"car le retour en arrière
à comme un avant gout d'enfer"

Et j'aime le titre, qui rappelle une notion parfois négligée... "J'entends, j'écoute"

Perso, je supprimerai le 'Et' au début de ce vers :
"Et en vadrouille dans cette ascension"

Du bon, Laurent, là encore. $clin d\'oeil$

par gaston ligny Dim 29 Mar - 9:30

Sur ce matelas verdoyant
j'admire le ciel de coussins blancs
des formes ,des yeux en formation
les séraphins bien accueillant

Joli Laurent C'est J J Rousseau qui fait la sieste
Bravo
Gaston

par Rêverie de plume Dim 29 Mar - 10:02

Les rêveries d'un promeneur solitaire ! J'aime les rêveurs éveillés... contemplatifs et attentifs au moindre son tout en méditant sur leur vie et leur devenir.

Les deux 'et' de la deuxième strophe me titillent un peu !

Mais j'y étais, allongée sur ce matelas vert...

par laurent.agathe Dim 29 Mar - 15:13

A lbp merci de ton com ,et du compliment .

A Gaston ,si c'est joli c'est un bon point ,merci.

A rvp merci ce reveur éveillé c'est moi vous et nous .
content que tu apprécie.

par Mac Hoochie Plane Mer 1 Avr - 22:33

C'est le dormeur du val qui ne serait pas mort...

Mais le dernier couplet signe un réveil bien difficile !

Je m'imaginais moi-même allongé dans l'herbe, en plein été, après deux ou trois Pinau des Charentes derrière la cravate, percevant des sons alentour, comme dans un demi-coma euphorique et duveteux... Mais ce serait pure fiction !

Heureux de te revoir en plan fixe derrière ta guitare !

par Claude Sam 4 Avr - 12:35

Au début j'ai pensé à un décrochage du genre voyage dans un tunnel avec lueur à l'extrémité?J'ai réalisé ensuite qu'il s'agissait d'un décrochage naturel comme on en fait durant une sieste bucolique.Lesdeux derniers couplets sont particulièrement expressifs.J'aime beaucoup ce texte.Par contre,je trouve l'interprétation un peu monocorde.

par laurent.agathe Lun 6 Avr - 22:36

[quote="Mac Hoochie Plane"]C'est le dormeur du val qui ne serait pas mort...

Mais le dernier couplet signe un réveil bien difficile !

Je m'imaginais moi-même allongé dans l'herbe, en plein été, après deux ou trois Pinau des Charentes derrière la cravate, percevant des sons alentour, comme dans un demi-coma euphorique et duveteux... Mais ce serait pure fiction !

Heureux de te revoir en plan fixe derrière ta guitare !

Merci Mac oui on peut dire cela .un dormeur éveillé ,emporté par l'imaginaire et conscient de ce qui l'entour .Et le passage du reve à la réalité douloureux.

par laurent.agathe Lun 6 Avr - 22:41

Claude a écrit:Au début j'ai pensé à un décrochage du genre voyage dans un tunnel avec lueur à l'extrémité?J'ai réalisé ensuite qu'il s'agissait d'un décrochage naturel comme on en fait durant une sieste bucolique.Lesdeux derniers couplets sont particulièrement expressifs.J'aime beaucoup ce texte.Par contre,je trouve l'interprétation un peu monocorde.

Merci claude ,oui il y a le coté ésotérique ,et pour le coup le voyage est astral .

C' est l'échappatoire pour mettre entre parenthèse une dure réalité.
Une invitation à la méditation.

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